Débat très riche organisé sous forme de tour de table pour
que chaque participant ait toute la possibilité de s’exprimer.
Les intervenants ont notamment exprimé les raisons de leur
participation au café-philo, ce qu’ils en attendaient et enfin ont proposé des
thèmes de réflexion et de débat.
Pourquoi participer à un café-philo ?
Parce que c’est un lieu d’échange et de débat, qui permet
de découvrir, redécouvrir, approfondir, conceptualiser, et frotter sa cervelle à
celle d’autrui. Qui incite à penser et à lire.
Il est porteur du plaisir de l’exercice intellectuel.
C’est un lieu de rencontre de subjectivités débouchant
sur une recherche du juste et du vrai, une recherche de vérité, d’une vérité
(pour ne pas dire de « La Vérité », sujet possible d’un débat
ultérieur).
C’est aussi un lieu où s’exercent le langage et le
questionnement sur les sens portés par le langage.
Le café-philo permet de s’affirmer contre le mépris de la
parole, de rechercher de la distance vis-à-vis de l’immédiateté ambiante,
de penser et conceptualiser pour agir, de libérer la force productive des idées.
Il permet la quête de sens.
Il permet la réflexion pour l’action. Il permet de partir
du terrain pour retourner sur le terrain. (par ex, dans l’associatif).
Il apporte des outils de réflexion face au désarroi devant
les grandes questions de nos sociétés.
Attentes
Où sont les jeunes ? Où est l’ouverture sur la
jeunesse ?
Il y a une certaine frustration vis-à-vis de l’inachèvement
de certains débats. Comment assurer la
continuité et l’approfondissement de certains thèmes dans le temps ? Il
faudrait pouvoir poursuivre les débats à travers plusieurs séances.
Comment ouvrir et renouveler le café-philo (participants,
thèmes, intervenants) ?
Le café-philo doit rester un lieu de "déviance".
Ce terme utilisé par un des intervenants est peut-être un peu fort.
" La déviance est une notion de sociologie désignant des comportements non conformes aux normes sociales.
Wikipedia
L'utilisation de ce terme n'insisterait-il pas sur la nécessité de se dégager des conventions sociales et du politiquement correct pour mener un débat philosophique ? Le débat est ouvert ...
Ce terme utilisé par un des intervenants est peut-être un peu fort.
" La déviance est une notion de sociologie désignant des comportements non conformes aux normes sociales.
La récurrence démontre que ces conduites échappent à la pression sociale, menaçant dès lors le système dans sa globalité. Mais, à leur tour, les conduites déviantes démontrent le caractère changeant des sociétés : les normes étant sujettes à des modifications, certaines conduites déviantes peuvent donc devenir conformistes.
Toute conduite déviante n'est pas forcément négative. Une déviance s'écartant des normes pour s'élever vers un modèle idéal (valeurs, vertus, ...) constitue, en fait, une "déviance positive". Mais cette notion demeure aussi relative."Wikipedia
L'utilisation de ce terme n'insisterait-il pas sur la nécessité de se dégager des conventions sociales et du politiquement correct pour mener un débat philosophique ? Le débat est ouvert ...
Thèmes
Beaucoup de propositions ont été faites au fil de l’eau,
qui sont listées telles quelles et sur lesquelles nous reviendrons pour les
organiser par thèmes et y associer des problématiques :
·
Recherche de la Vérité ou d’une vérité ?
·
L’homme, libre ou déterminé ?
·
La responsabilité du scientifique, du savant vis-à-vis
de ses découvertes
·
Langage et sens
·
Le machisme ?
·
Blaise Cendrars, philosophe de la liberté
·
Victor Hugo, « L’homme qui rit ? » :
L’Homme est-il grotesque ou sublime ?
·
Religions et Psychologie
·
La mort
·
La Créativité
·
Le Bonheur : articulation
individuel/collectif
·
Le travail et l’aliénation
· La Communication, l’Information